À propos

Un timbre bien particulier pour une artiste que le jazz est venu révéler. Chaque son semble trouver sa source dans une sensibilité vibrante, féline qui lui vaut d’être comparée à de grands noms du jazz vocal comme celui de Billy Holiday.

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De son timbre éraillé, de son grain de voix troublant et de sa sensibilité féline, poursuit son parcours dédié à la Femme, au service de cet héritage musical méconnu. Un répertoire féminin, qui nous raconte la condition humaine, de l’amour, du désir, reste intemporel et continue de nous parler. Sur scène, elle parvient à les faire siennes, loin de toute affectation, entre fragilité intime et force de caractère. Avec sa sensibilité, Sarah Lenka a toujours abordé le chant comme une manière de libérer les émotions qui la traversent. C’est ce qui la rend touchante, c’est ce qui la rend sœur de ces grandes voix du jazz, qui n’avaient peur de rien et brûlaient la vie par les deux bouts.

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Reçue aux beaux arts à 19 ans, elle s’envole cependant pour Londres où elle intègre la « London Music School » premier jalon d’un parcours bien à elle où sa voix sera son seul guide. Alors qu’elle fait partie de différents groupes de trip hop et folk, elle se fait remarquer par des jazzmen londoniens. Piquée dans sa curiosité de musicienne, Sarah se décide en n à écouter et « Good Morning Heartach » croise son chemin. Révélation ! Après 5 ans à marquer le pavée londonien, Sarah fait son retour à Paris et se lance là où sa voix s’exprimera le mieux... dans le jazz !

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Six mois plus tard, elle foulera la scène du théâtre au festival d’Enghein en première partie du groupe Taj Mahal et recevra à cette occasion le prix de la Sacem comme « meilleure artiste vocale féminine de l’année ». Un talent brut non façonné et livré avec générosité attire les professionnels du métier. Elle signe chez e-motive records et « Am I Blue », son premier album, voit le jour. Puisé dans le répertoire de Billie Holiday , elle revisite de façon originale ces histoires d’amour désespérées, celles qui raclent la gorge et le coeur.

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Trois ans de tournées, un deuxième album “Hush“ en 2012, puis un troisième, consacré au répertoire de Bessie Smith. Un album qui recevra un très bel accueil, une très belle tournée.

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A travers son album ‘Women’s Legacy’ (son 4e album chez Musique Sauvage/Caramba), elle met en lumière des femmes qui témoignent à travers la transmission, leurs chants, leur histoire. Des femmes qui ont ouvert un chemin, libérer une parole. Un héritage musical méconnu dans un registre tout en sobriété qui emprunte au folk, à la pop, et au blues.

Le chant se transmet, il laisse une trace, permet de revendiquer, d’apaiser, lier…Un répertoire, qui prend tout son sens sur scène, entre chant intime ou collectif, festif ou introspectif, entre force, émotion, joie et rythme !  Un retour aux sources, à une forme d’essentiel. Avec un son acoustique folk aux sons de traditions et de coutumes.
 

Avec ‘Mahala’ (son dernier EP, signé chez Musique Sauvage/Caramba), Sarah poursuit ainsi son parcours dédié à la Femme. Pour cette occasion, 3 femmes qui chacune porte en elle un héritage culturel, une histoire : Naïssam Jalal (flutiste : franco-syrienne, Macha Gharibian : pianiste franco-arménienne & Awa ly : chanteuse franco-sénégalaise) Elles rejoignent ce répertoire et le sublime, y apportant une dimension plus organique et ancestrale. 

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Un parcours atypique, un timbre particulier, un univers intime et authentique. Un retour aux sources, à une forme d'essentiel, est le fil conducteur de sa carrière, de son message.

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Elle a collaboré avec de nombreux artistes, tels que Ben l’Oncle Soul, Awa Ly, Naïssam Jalal, Macha Gharibian, Gunnar Ellwanger, Natalia M.King, Marion Rampal. Fait de nombreuses premières parties : Jeanne Added, Charlie Winston, Ben l’Oncle Soul, Didier Lockwood, Taj Mahal, Hugh Coltman...

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Aujourd'hui, elle est sélectionnée pour faire partie du dispositif Génération Spedidam 2023/25, et un nouvel album en préparation..

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